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samedi 29 septembre 2007

ORGANE SEXUEL FEMININ



Le système génital de la femme comprend un ensemble d'éléments externes, à l'entrée du vagin, le vagin lui-même et, bien sûr, l'utérus et les ovaires qui sont indispensables à la fonction de ce système, c'est-à-dire la reproduction. Parmi ces organes génitaux, on compte également les seins, dont le rôle physiologique est la lactation.

LES ORGANES GÉNITAUX EXTERNES

Les organes génitaux externes sont situés dans une région appelée vulve, limitée en haut par le pubis (ou « mont de Vénus »), en bas par le périnée, et sur les deux côtés par les grandes lèvres. La vulve est très richement innervée, donc très sensible au toucher : elle est ainsi la principale zone érogène du corps féminin.

Située entre les faces internes des deux cuisses, et souvent recouverte de poils, elle est difficile à examiner. Pour la voir, il suffit d'utiliser un petit miroir, afin de bien distinguer les différents éléments anatomiques que nous allons maintenant décrire.

LES GRANDES LÈVRES

Il s'agit de deux bourrelets charnus, qui naissent près de l'anus, et montent en direction du pubis, encadrant l'orifice vaginal. Leur versant externe est couvert de poils, alors que l'interne contient des glandes sébacées et des glandes sudoripares, ce qui explique (index, Dermatologie) que puissent s'y développer des furoncles ou des kystes.
Elles sont, au début de la vie, repliées et serrées, mais s'écartent avec les premiers rapports sexuels et les accouchements.
LES PETITES LÈVRES

Replis de chair fine et délicate, elles se trouvent entre les grandes lèvres ; il faut donc écarter celles-ci pour bien les apercevoir. En bas, elles fusionnent avec les grandes lèvres, formant ainsi un bourrelet. En haut, elles entourent le clitoris, réalisant une sorte de manchon autour de lui, ce qui les fait souvent comparer au prépuce de l'homme (index, Appareil génital masculin). Leur taille est variable : le plus souvent, elles sont masquées par les grandes lèvres, mais parfois les débordent.

Il arrive que l'une des deux soit plus grande que l'autre : ce détail est sans aucune importance. Leur forme est aussi sujette à variation, de même que leur couleur, qui va du rose au brun. Très riches en vaisseaux, elles peuvent considérablement augmenter de volume pendant la phase d'excitation sexuelle (index, Sexologie), en même temps qu'elles rosissent.

LE CLITORIS

Le clitoris est l'équivalent féminin du pénis. Comme lui, il est constitué de tissu érectile (index, Appareil génital masculin), ce qui explique qu'il puisse doubler sa taille initiale (2 à 3 centimètres) lorsqu'il est excité. Il est également très riche en terminaisons nerveuses. C'est l'organe principal du plaisir de la femme. À l'état normal, il est enfoui dans la peau des petites lèvres, et seule son extrémité, ou gland, est alors visible.

L'HYMEN

Fine membrane de tissu élastique, il obstrue en partie l'orifice vaginal. Il est normalement perforé, permettant ainsi l'écoulement du sang des règles hors du vagin. Il arrive qu'il ne le soit pas, ce qui entraîne une rétention de plus en plus douloureuse, à mesure que le sang s'accumule dans le vagin. Une simple incision, réalisée sous anesthésie locale, met fin à cette situation.
LE MÉAT URINAIRE

C'est l'orifice où s'abouche l'urètre et par lequel s'écoule l'urine (index, Appareil urinaire) ; il est situé à mi-distance du clitoris et du vagin. Cette localisation explique la fréquence des infections urinaires chez la femme (index, Cystite), car l'urètre est facilement contaminé par les bactéries d'origine vaginale ou rectale.
LES GLANDES DE LA VULVE
On rencontre trois sortes de glandes au niveau de la vulve. Nous avons déjà signalé celles qui produisent du sébum (elles sont appelées glandes sébacées), et celles ( appelées glandes sudoripares) qui fabriquent une sueur dont l'odeur particulière est généralement considérée comme érotique (index, Sexologie).

Il existe également des glandes dont la fonction est de lubrifier le vagin, pour favoriser le coït : celles qui se trouvent près du méat sont appelées les glandes de Skène, et celles situées dans les grandes lèvres, les glandes de Bartholin. Elles sont parfois le siège d'infections, pouvant exiger leur ablation chirurgicale.

LES POILS PUBIENS

Ils recouvrent le mont de Vénus et sont de la même couleur que les cheveux, mais ils blanchissent moins vite qu'eux. Ils adoptent une disposition le plus souvent triangulaire.
Chez les femmes d'origine méditerranéenne, ils peuvent remonter jusqu'au nombril, ou déborder sur les faces internes des cuisses. Ce sont des hormones mâles, les androgènes, sécrétées par les ovaires et les glandes surrénales qui favorisent leur poussée (index, Hirsutisme).

LES ORGANES GÉNITAUX INTERNES

On regroupe sous ce terme les organes servant à la reproduction, qui se trouvent placés à l'intérieur du corps. Il s'agit du vagin, de l'utérus, des trompes de Fallope et des ovaires.

LE VAGIN

Le vagin est un conduit qui va de la vulve au col de l'utérus, et dont la longueur moyenne est de 8 centimètres. Sa position normale, quand la femme est en station debout, n'est pas verticale, comme on le croit souvent, mais oblique en haut et en arrière.
Même si ses dimensions sont variables, le vagin est caractérisé par sa souplesse et son élasticité, ce qui explique qu'il puisse accueillir n'importe quelle verge, quelle que soit sa taille, et, surtout, qu'il soit capable de se dilater considérablement pour laisser passer le bébé, lors de l'accouchement.

Richement vascularisé, mais assez faiblement innervé, il est donc peu sensible : c'est pourquoi la zone érogène essentielle de la femme n'est pas, contrairement à une idée largement répandue, le vagin, mais bien la vulve, et surtout le clitoris (index, Sexologie).

L'UTÉRUS

Cet organe creux, en forme de poire, mesure 8 centimètres de long sur 5 de large, en moyenne, et est aplati d'avant en arrière. Il est normalement fléchi vers l'avant, s'appuyant sur la vessie : on dit alors qu'il est antéversé. Mais parfois, à l'inverse, il est basculé vers l'arrière : il est rétroversé. Cette position est sans conséquence sur la sexualité ou la fécondité. - Des ligaments, en particulier les ligaments larges, maintiennent l'utérus de chaque côté. Ils lui permettent de conserver une certaine mobilité, facilitant ainsi son adaptation aux modifications de position des organes voisins, telle la vessie, lorsqu'elle est remplie. Il arrive qu'avec le temps ces ligaments se relâchent, ce qui favorise la descente de l'utérus dans le vagin, phénomène appelé prolapsus. Quand celui-ci est important, il doit être corrigé chirurgicalement. - Le myomètre : les parois de l'utérus sont constituées d'un muscle, le myomètre, à la fois très élastique, ce qui l'autorise à se distendre considérablement pendant la grossesse, et très puissant, permettant d'expulser le bébé lors de l'accouchement. - L'endomètre : la cavité utérine est tapissée d'une muqueuse particulière, l'endomètre, qui évolue tout au long du cycle menstruel pour se préparer à une éventuelle fécondation, et qui est éliminée si celle-ci n'a pas lieu, provoquant une petite hémorragie : les règles. - Le corps et le col de l'utérus : anatomiquement, l'utérus est composé de deux parties, le corps et le col. Le col, qui a la forme d'un cône, s'enfonce dans la vagin, où il fait saillie. On le perçoit en introduisant les doigts à l'intérieur de la cavité vaginale. Le col est percé d'une petite ouverture, l'orifice cervical, par laquelle s'écoulent non seulement la glaire produite par les glandes situées à ce niveau, mais aussi le sang des règles. C'est par cette voie que remontent les spermatozoïdes pour aller féconder l'ovule. La forme et la taille de cet orifice se modifient avec les accouchements.
En haut, l'utérus présente deux régions allongées, les cornes, qui le font communiquer avec les trompes.

LES TROMPES DE FALLOPE

Ce sont deux conduits d'une dizaine de centimètres de longueur, dont le diamètre intérieur est très faible. Ils mettent en communication l'utérus avec l'ovaire correspondant.
Leur extrémité, ou pavillon, est élargie, et munie de franges qui leur permettent de capter l'ovule à la surface de l'ovaire au moment de l'ovulation. Celui-ci va alors cheminer dans le tiers externe de la trompe, puis s'arrêter pour attendre l'arrivée des spermatozoïdes. S'il y a fécondation, l'ovule fécondé (ou œuf) sera porté par les mouvements des cils qui tapissent les parois des trompes, celles-ci assurant par ailleurs sa protection et sa nutrition. À la vitesse de deux à trois centimètres par jour, l'œuf atteint la cavité utérine pour s'y implanter : c'est la nidation.

Si l'extrémité de la trompe est bouchée, cela empêche la rencontre de l'ovule et des spermatozoïdes, et aucune fécondation n'est alors possible : les rétrécissements tubaires sont une cause de stérilité.
Si un obstacle survient dans la progression de l'œuf, et l'immobilise, celui-ci continue néanmoins à grossir, et il s'implante sur la muqueuse de la trompe : cette grossesse extra-utérine est dangereuse, car sous la poussée de l'œuf, la trompe, finalement se rompt, provoquant une hémorragie dans la cavité abdominale qui peut mettre en jeu la vie de la femme. Certains facteurs favorisent cette anomalie qui survient dans environ un cas sur 200 naissances

LES OVAIRES

Les ovaires sont deux glandes en forme de haricot, de 3 à 4 centimètres de long sur 2 de large. De couleur blanc nacré, ils sont situés de part et d'autre de l'utérus, auquel ils sont reliés par des ligaments ; les pavillons des trompes sont appliqués contre eux pour pouvoir capter l'ovule.
L'ovaire est la glande génitale de la femme, l'équivalent du testicule chez l'homme (index, Appareil génital masculin). Sa fonction est double : produire les hormones sexuelles féminines, les œstrogènes, et émettre, chaque mois, un ovule. À la naissance, le stock d'ovules d'une femme est très important (entre 400 000 et 500 000).
L'apparition des caractères sexuels féminins, l'existence de cycles menstruels, ainsi que le déroulement de la grossesse sont sous la dépendance et la responsabilité de l'ovaire. Un seul des deux ovaires peut suffire à remplir l'ensemble de ces rôles. L'activité ovarienne débute avec la puberté, et s'achève avec la ménopause.

LE SEIN

Le développement des seins est l'un des premiers signes de la puberté. Leur taille et leur forme sont très variables d'une femme à l'autre, mais aussi chez la même femme, en fonction des étapes de la vie (cycle menstruel, grossesse, allaitement, ménopause). Souvent, l'un des deux seins est un peu plus gros que l'autre, ce qui est sans importance.
La peau du sein est particulièrement fine et douce. Au niveau de l'aréole, elle change de couleur, allant du rose au brun, suivant qu'il s'agit d'une blonde ou d'une brune : dans tous les cas, elle fonce progressivement avec les grossesses.

Au centre de l'aréole se trouve le mamelon, dont l'extrémité est percée d'orifices où débouchent les canaux galactophores, qui amènent le lait. Le mamelon est doté de petites fibres musculaires, qui lui permettent de se dresser de façon réflexe, sous l'effet de l'excitation sexuelle (index, Sexologie), ou plus simplement du froid. Parfois, le mamelon s'invagine de façon plus ou moins réductible. Cette petite anomalie est sans gravité, mais constitue aux yeux de certaines femmes un préjudice esthétique, qu'il est possible de corriger.

Du point de vue anatomique, le sein est une glande qui repose sur la paroi thoracique, où il n'est maintenu que par la peau qui le recouvre et par du tissu conjonctif de soutien.
Une fois distendus, il est illusoire de penser voir revenir les seins à leur place antérieure : la poitrine sera alors tombante. Il n'existe pas de muscle susceptible de retenir le sein et d'être fortifié par la pratique régulière d'exercices physiques. Mais le muscle grand pectoral doit être préservé et tonifié, car c'est sur lui que prend appui le sein (index, Chirurgie esthétique).
Le sein est constitué, dans des proportions variables selon les femmes, de graisse, de tissu conjonctif, et de tissu glandulaire ; celui-ci, spécifique au sein, a pour fonction de produire du lait, car, rappelons-le, le sein est l'organe de la lactation. Ce lait est fabriqué dans des acini, de petits amas de cellules en forme de sac, regroupés en lobules. De chaque lobule partent une vingtaine de canaux galactophores, qui conduisent le lait vers le mamelon.

Avec l'âge, la graisse remplace progressivement le tissu glandulaire ce qui donne une consistance plus molle au sein. Ses limites anatomiques sont imprécises, en particulier sa partie supérieure, appelée « quadrant supéro-externe », qui se prolonge vers l'aisselle.

C'est au niveau de cette dernière, justement, que se trouvent les ganglions dans lesquels se jettent les canaux lymphatiques (index, Système lymphatique) qui drainent la glande mammaire. Ces ganglions seront atteints en cas d'extension du cancer du sein, et il est nécessaire de les rechercher par la palpation.

dimanche 26 août 2007

ORGANE SEXUEL MÂLE

LE PÉNIS

Le pénis (ou verge) est l'organe sexuel mâle proprement dit. Il est composé d'un tissu spécifique, qui a la particularité d'être érectile. Il est, en effet, formé de deux cylindres, les corps caverneux (où passent de nombreux vaisseaux sanguins), qui ont la particularité de se gorger de sang au moment de l'érection. Un troisième cylindre de composition similaire, le corps spongieux, enveloppe l'urètre pénien, qui va s'aboucher à l'extérieur, au niveau du méat urinaire, à la base du gland.

La partie terminale du pénis, le gland, a un diamètre légèrement supérieur à celui de son corps, dont elle est séparée par un sillon bien marqué, le sillon balano-préputial. Il est recouvert par un repli cutané, le prépuce. Lors de l'érection, le gland est entièrement découvert (décalotté) et le prépuce se replie au niveau du sillon balano-préputial. Il arrive très fréquemment que le prépuce soit trop serré, empêchant le gland de sortir et gênant donc l'érection. Il s'agit d'un phymosis, que l'on soigne aisément en pratiquant généralement l'ablation du prépuce. Si cette petite opération est nécessaire, il est préférable qu'elle soit pratiquée le plus tôt possible dans l'enfance, car elle sera moins douloureuse.
La circoncision est souvent un acte religieux rituel, chez les juifs et les musulmans, où elle est pratiquée à des âges différents : au cours des huit premiers jours de la vie chez les juifs, et entre la huitième et la treizième année chez les musulmans.
La taille et le diamètre du pénis sont relativement variables d'un sujet à l'autre, mais avec une moyenne, en érection, comprise entre 14 et 18 centimètres pour la plupart des hommes. La question de la longueur de la verge trouble beaucoup les adolescents en pleine phase de transformation pubertaire, qui s'imaginent que la puissance sexuelle est proportionnelle à la taille de leur pénis. C'est une erreur fréquente sur laquelle nous reviendrons au cours de notre chapitre consacré à la sexologie.

LES TESTICULES

Les testicules, toujours au nombre de deux, et normalement enfermés dans la loge scrotale (l'un des deux testicules descend parfois tardivement dans le scrotum au cours de l'enfance, ce qui peut nécessiter une intervention chirurgicale pour le mettre en place, afin d'éviter une éventuelle stérilité), sont des organes dont l'activité à la fois exocrine et endocrine. Ils excrétent les spermatozoïdes et leur fonction endocrine assure la production des hormones mâles, en particulier de la testostérone.

Chaque testicule, de la taille d'une grosse olive, contient des tubes séminifères (les tubes contournés) qui engendrent les spermatozoïdes. Ces tubes séminifères se réunissent dans un canal situé en arrière et au-dessus du testicule, l'épididyme, qui va former le canal déférent. Ce dernier remonte, en direction du bassin, dans le cordon spermatique, qui contient également les vaisseaux et les nerfs destinés à la vascularisation et à l'innervation du testicule. Arrivé au niveau du bassin, le canal déférent suit la paroi de la vessie, avant de se recourber pour s'aboucher à l'urètre à la hauteur de la prostate. L'urètre a donc ainsi pour fonction d'éliminer l'urine et le sperme, celui-ci étant composé à la fois d'un élément d'origine testiculaire (les spermatozoïdes) et d'éléments d'origine prostatique.

Entre les tubes séminifères, des cellules spécialisées, les cellules interstitielles, sont chargées de produire la testostérone, qui sera déversée dans les vaisseaux sanguins, puis rejoindra la circulation générale à partir des veines.

BON À SAVOIR

La longueur moyenne du pénis, en érection, est comprise entre 14 et 18 cm. Il n'y a aucune relation entre la taille du pénis au repos et celle qu'il peut atteindre en érection.